Si l’Antiquité est l’objet de puissants affrontements navals, la Liberté des mers se propose ce mois-ci de faire route en Atlantique au sud de la péninsule Ibérique. Nous allons voyager en compagnie de Natacha Abriat, chercheuse spécialiste de la Royal Navy et de l’amiral Nelson pour parler de marines de guerre et évoquer le célèbre face à face de Trafalgar le 21 octobre 1805. Grande bataille vraiment ? Victoire ou défaite ? Chaque nation jugera à l’aune de ses besoins de propagande. Francis, agent dormant britannique du MI6 apportera son point de vue. Mais la Liberté des mers se posera la question du pourquoi de cet affrontement qui fit tant de bruit. Pourquoi Trafalgar ?
La Liberté des mers vous embarque dans le monde fantastique des ports de Pierre Mac-Orlan à travers ses chansons. Mon invitée est Catie Canta, ici présente qui interprète ce grand écrivain et poète.
S’il n’est pas marin, Mac-Orlan est sans conteste un des maîtres de l’imaginaire de l’épopée maritime. Son perroquet Dagobert, perché sur son épaule, l’auteur du « manuel du parfait aventurier » et de Quai des brumes, nous initie, terriens, à des langages étrangers qui parlent de "boîtes d'endaubage", de "sacs de "gourganes", de "chasse-marée" ou de "clinfocs ». La vie exceptionnelle des soldats et des marins tient une grande place dans ses ouvrages où hommes comme femmes, ne peuvent s’empêcher de chanter. Car toute sa vie il fut passionné de chanson où comme dans ses romans figurent les incontournables de l’aventure : la mer, le soldat, le matelot, un cabaret et un navire.
Les marins l'appelaient la Dame de la mer. "Dès que je mets le pied à bord, la vie est là" disait Anita Conti. Toute sa vie elle a témoigné du quotidien des marins pêcheurs, ces hommes "hors du commun" avec lesquels elle a si souvent embarqué. Première voix à dénoncer la raréfaction des ressources halieutiques, cette océanographe, écrivaine, artiste et photographe se qualifiait déjà d'océanologue. Elle est une des grandes figures de la mer.
Joseph Kabris, orphelin, embarque à Bordeaux pour respirer l'air du grand large. Après plusieurs péripéties, il fait naufrage dans les îles Marquises. A sa grande surprise il est accueilli amicalement par les indigènes de l'île de Nuku Hiva dont il deviendra le Roi. Mais l'aventure ne s'arrête pas là. Celui qui s'appelle maintenant Kabrilis est tatoué de la tête aux pieds . Un "explorateur" Russe l'enlève pour le présenter au Tsar. Il sera reçu et exhibé dans les cours européennes mais ne guérira jamais d'avoir perdu son île et sa famille.
Le déplacement maritime occupe le cœur de l’œuvre de Blaise Cendrars. Le volume des "Histoires vraie" s'ouvre sur l'étrange coutume maritime du TPMTR. Récit véridique ou fiction ? Il nous embarque dans l'univers magique du voyage. Colomb ne disait-il pas que "l'art de la navigation incite à connaître les mystères du monde" ?
Il est difficile d'évoquer les chansons du rhum sans parler du terrible commerce triangulaire, le Noir passage. Je rends hommage à une magnifique chanson anglaise Amazing Grace, composée en 1773 par John Newton capitaine d’un bateau négrier. Son navire prêt de sombrer, il joignit son chant à celui des esclaves et le bateau fut sauvé. L'abolitionnisme décrété en 1808 par les Britanniques est le fruit du long travail de John Newton et de ses amis. Amazing Grace est devenu l'hymne mondial des abolitionnistes.
On dit que Moby Dick est une légende. Certes le Péquod est un navire imaginé par Herman Melville. Mais, dans la réalité, le baleinier Essex a été volontairement coupé en deux par un énorme cachalot en 1820. Le romancier s'est inspiré de cette tragédie pour son célèbre roman.
Durant le conflit 39-45, 2751 Liberty ships ont été construits en trois ans et demi pour franchir l'Océan entre les USA et le Royaume Unis, puis plusieurs centaines de Victory Ships. Une construction rapide et révolutionnaire qui a permis la Victoire et le renouveau des flottes maritimes.
C'est en 1949 que les Forty Niners partirent par milliers pour rejoindre San Francisco où les attendait l'or. La plupart des équipages de navires désertèrent et les voiliers restèrent dans la baie de Frisco. La ville est en grande partie construite sur ces épaves abandonnées. La célèbre chanson The Banks of Sacramento fut trouvée dans le cahier de chants du baleinier La Grange... en 1949.
A Port Blanc, au centre de ce dédale de rocs et de courants, sur l'île de Groagez vivait une sirène. Alors que je me retrouvais à boire le café avec un marin du cru par une belle journée d’hiver comme seul sait en fabriquer le climat d’Armor, il me conta sa vraie rencontre avec la Sirène par un jour de brouillard…
https://www.youtube.com/watch?v=La-4gI91Z0M&feature=youtu.be
Ce dimanche 7 mai, l'Ovni 51 démâte entre les Tuamotus et les Marquises. Alors commence pour Ulysse, seul à bord, une longue dérive au gré du vent et des courants...
Heure maritime du Mardi 15 janvier : Perdu dans le Pacifique
C'est le récit véridique de la rencontre, au large de la Crète, juste sous le mont Ida, lieu de naissance de Zeus, entre un aigle immense et le commandant Guy Quiesse sur la passerelle de son cargo.
Heure maritime - Mardi 18 décembre : Rencontre en mer avec un grand aigle mythique
Ils sont trois copains partis en aout 1966 de Saint Gilles Croix de vie. Le périple s’est achevé en juillet 1968 dans le même port. Durant ces deux années, ils ont parcourus 32.000 milles en faisant 95 escales pour visiter la côte ibérique, les Antilles, les Galápagos, la Polynésie, la Nouvelle Calédonie, la Réunion, l’Ile Maurice, l’Afrique du Sud, Ascension et un retour en Vendée en passant par les Açores.
Le récit de ce voyage est écrit par le Commandant Guy Quiesse. L’ouvrage est préfacé par J.Y Le Tourmelin. Il contient plus de 400 photos,
les croquis de construction du bateau et un livre d’or de plus de 160 signatures. Actuellement, le Beligou navigue toujours.
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